Texte :
Nicolas Cavaillès
Adaptation et mise en scène :
Thomas Visonneau
Jeu :
Augustin Mulliez
Dessinatrice en live :
Sophie Bataille
Musique :
Michael Martin
Constructions :
Emmanuel Obry
Durée :
55 minutes
À partir de 14 ans
Partenaires actuels :
Théâtre de la Mégisserie - Scène Conventionnée de Saint-Junien
60 minutes en compagnies des plus grands mammifères marins.
60 minutes pour apprendre tout en se posant tout un tas de questions.
60 minutes où théâtre, dessins, et poésie se mêlent, se nourrissent, se complètent.
60 minutes en musique, en voyage sous l’eau, dans l’étrange pesanteur, léger comme ces trop lourds animaux qui volent dans les océans, entre les continents et dans les mers immenses, dans le bleu gris salé, dans le noir profond et clair, pour retenir notre souffle, inventer une nouvelle temporalité…
J’ai découvert par hasard ce texte magnifique de Nicolas Cavaillès et j’en suis tombé immédiatement amoureux. Tout d’abord parce qu’il est très bien écrit, ensuite parce qu’il soulève une question qui en soulève des milliers d’autres et enfin (et surtout) parce que je suis fasciné par les baleines et les abysses, l’océan et ses mystères. Après « Voler prend deux L », ces grands cétacés m’apparurent comme la réponse parfaite à la légèreté des oiseaux. Je rêve d’un spectacle poétique, onirique et pédagogique, explorant le monde marin dans une explosion de couleurs et de musique, avec au plateau un comédien-conférencier à la fois drôle et passionnant, précis et un peu fou. Permettre via le théâtre et ce texte de faire réfléchir le spectateur sur l’inutilité, l’absurde, sur ce qui ne sert à rien, sur un temps qui ne serait pas celui de la vitesse, de la rapidité, de la modernité, mais plutôt celui des origines et des grands espaces. Et bien sûr parler sans la nommer de l’écologie et de l’état de plus en plus préoccupant de nos océans… (Thomas Visonneau)